Li Shiqian appréciait de faire de bonnes actions et a sauvé de nombreuses vies

CHINA GAZE

Li Shiqian a dit : «  La vertu des gens est comme l'acouphène, seule la personne peut l'entendre pour elle-même. Vous savez ce que j'ai fait et je n'ai pas une seule pensée d'accumuler de la vertu. » (Louis le Grand/Wikipedia)

Li Shiqian a dit : «  La vertu des gens est comme l’acouphène, seule la personne peut l’entendre pour elle-même. Vous savez ce que j’ai fait et je n’ai pas une seule pensée d’accumuler de la vertu. » (Louis le Grand/Wikipedia)

Li Shiqian, également appelé Ziyue, est né dans le canton de Zhaojun pendant la Dynastie Sui. Li Shiqian a naturellement adopté la piété filiale dès sa naissance. Au cours de sa jeune enfance, son père est décédé. Li Shiqian est entré dans l’armée et a gardé le deuil pendant trois ans après le décès de sa mère. Plus tard, il a fait don de sa résidence pour en faire un monastère et a décidé de ne pas rester officier.

La famille de Li Shiqian était riche, mais il était plus austère que les pauvres et considérait qu’aider les autres était une urgence quotidienne. Par exemple, si une personne n’avait pas d’argent pour un enterrement, il lui apportait une aide financière.

Deux frères étaient entrés en conflit devant la justice en raison d’une distribution inégale de biens. Li Shiqian a donné un complément à la personne qui avait reçu le moins. Les deux frères se sont sentis honteux de ce qu’ils avaient fait et chacun a refusé courtoisement la propriété de l’autre : tous deux sont devenus de bonnes personnes.

Un jour, Li Shiqian a surpris un voleur dans sa ferme en train de couper du riz pour le dérober. Mais il n’a pas crié pour attraper le voleur et s’est éloigné calmement. Les gens ont trouvé cela très étrange. Il a expliqué : « En raison des catastrophes naturelles, il n’a pas d’autre solution. Nous ne devrions pas le blâmer. »

Une autre année, à cause d’une famine sévère, de nombreuses personnes ont rencontré de graves difficultés pour survivre. Li Shiqian a prêté des milliers de tonnes de céréales stockées dans sa propriété pour les démunis qui n’avaient plus rien à manger. L’année suivante, en raison d’une pauvre récolte de riz, ceux qui lui devaient des céréales ont été incapables de le rembourser et ils se sont rendus chez lui pour s’en excuser. Li Shiqian ne leur a pas demandé de lui rendre les céréales et les a invités à prendre un repas chez lui et a publiquement brûlé toutes leurs reconnaissances de dettes. Il leur a dit : « Les céréales stockées chez moi devaient d’abord servir à aider les personnes en difficulté, pas pour en tirer profit. Maintenant, toutes vos dettes ont été réglées et vous ne devriez plus vous en inquiéter. » La troisième année a apporté une récolte abondante de riz. Ceux qui sont venus rembourser les céréales qu’ils avaient empruntées ont tous été renvoyés par Li Shiqian.

Quelques années plus tard, une autre grande famine est survenue. Li Shiqian a dépensé beaucoup d’argent pour envoyer de la bouillie de riz aux victimes. Il a ainsi sauvé la vie de plus de 10 000 personnes. Au printemps de la deuxième année, Li a à nouveau donné une grande quantité de graines de riz aux fermiers pauvres.

Quelqu’un lui a dit : « Vous avez accumulé tant de vertu. » Il a répondu : « La vertu des gens est comme l’acouphène, seule la personne peut l’entendre pour elle-même. Vous savez ce que j’ai fait et je n’ai pas une seule pensée d’accumuler de la vertu. »

Li Shiqian est décédé à l’âge de 66 ans après avoir accompli de bonnes actions pendant plus de 30 ans. À l’annonce de la triste nouvelle, tous les villageois ont versé des larmes. Plus de 10 000 personnes de Zhaojun, la ville natale de Li Shiqian, ont participé à la procession funéraire. Les gens ont pensé que c’était le résultat de la vertu accumulée par le vieil homme au cours de sa vie.

(Récit basé sur le Livre de Sui, Volume 42, Biographies)

Un jour, Li Shiqian a surpris un voleur dans sa ferme en train de couper du riz pour le dérober. Mais il n'a pas crié pour attraper le voleur et s'est éloigné calmement. (EdwinMaolana/Flickr)

Un jour, Li Shiqian a surpris un voleur dans sa ferme en train de couper du riz pour le dérober. Mais il n’a pas crié pour attraper le voleur et s’est éloigné calmement. (EdwinMaolana/Flickr)

Version anglaise : http://www.chinagaze.com/2013/06/25/li-shiqian-enjoyed-doing-good-deeds-and-saved-many-lives/

Version chinoise : http://www.secretchina.com/news/13/05/20/498038.html

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